Présentation
21 Novembre 2009

L’Église catholique interdisait les mariages consanguins, c’est à dire entre époux ayant un ancêtre commun, jusqu’au 6ème degré. Les mariages consanguins de degré inférieur au 5 étaient entachés de nullité si on découvrait la consanguinité après la célébration. Cette règle explique qu’on peut trouver le mariage des mêmes personnes enregistré 2 fois à quelques mois d’intervalle.

En droit canonique (droit religieux), on calcule les degrés en comptant le nombre de générations jusqu’à l’ancêtre commun.

     C      
   2 /   \3   
  m   n   
1 /   \    /   \ 2 
 A   x    y   z  
        \1
        B 

Par exemple, dans le tableau ci-dessus, A est séparé de C par 2 génération et B l’est par 3 générations. On dira donc en droit canonique que A et B ont une consanguinité du 2ème degré au 3ème degré (ou plus simplement du 2 au 3). Autre exemple dans la fiche ci-dessous: Etienne CANAL est séparé de son ancêtre Etienne CANAL par 3 générations, il veut épouser Élisabeth LECOINTE elle-même séparée de 3 générations du même ancêtre. Les futurs époux ont donc une consanguinité du 3 au 3. En droit canonique ils ne peuvent donc pas se marier sauf s’ils demandent (et obtiennent moyennant finances…) une dispense à l’Évêché. Notons qu’en cas de consanguinité au 2ème degré (cousins germains) ou même du 1 au 2 (oncle - nièce ou tante - neveu), c’est à Rome qu’il faut demander la dispense pour mariage consanguin (et c’est plus cher)!

Pages: 1· 2· 3· 4