Exilés de l'Orne

LE MONIER, receveur des finances à Alençon [même itinéraire que Jean-Baptiste de POMMEREU], mis à l'écart après quelque malversation, est le père de RACINE de MONVILLE, créateur du " désert de Retz ", à Chambourcy (Yvelines, limitrophe de Saint-Nom-la-Bretêche) : même remarque que pour le précédent.

On remarquera d’ailleurs que beaucoup d’individus venus de l’Orne font apparaître sur leurs actes Saint-Nom-la-Bretêche et Chambourcy. Les descendants des POMMEREU, par alliance, traversent une frontière communale et s’établissent à Fourqueux, limitrophe des deux communes que nous venons de mentionner.

1855 : Agathe CHEVALIER, 39 ans, journalière à Alençon (Orne), domiciliée rue du Mans n°129, autorise le mariage de son fils : Louis Julien BOULMER, 20 ans, bourrelier : né à Saint-Germain-de-la-Coudre (Sarthe) [Saint-Germain-sur-Sarthe, arrondissement de Mamers, canton de Beaumont-sur-Sarthe], en 1835 [selon acte de mariage] ; marié à Saint-Nom-la-Bretêche, le 18 janvier 1855, midi. Bourrelier à Saint-Nom en 1855 (chez Lemlin et L'Union Malbeste). Fils de Louis BOULMER (~1810-1839), décédé à Piacé (Sarthe, arrondissement de Mamers, canton de Beaumont-sur-Sarthe), acte du 13 mai 1839, et de Agathe CHEVALIER (1811), depuis veuve et journalière à Aleçon (Orne) en 1855. Il épouse Louise Virginie Thérèse LESIEUR (1838), couturière, originaire de Chatou (Yvelines), fille de Louis Charles LESIEUR (1807), journalier, Catherine Virginie DROUARD (1805/10-1838)

1752 : Jean-Pierre DAVID, originaire de Forges (Orne), épouse Marie Anne LEFEVRE à Bois-d'Arcy (Yvelines).

1846 : Pierre BLONDEAU (1779-1846), cantonnier originaire de Beauvain (Orne), époux de Victoire GALBY, meurt à Saint-Nom la Bretêche. Pas trace du décès de sa veuve en ce lieu.

1750 : Pierre DURAND (1702-1750), marchand de toile à Antoigny, près la " Ferté-Massé " (Normandie, Orne), " Mort en la paroisse de Saint-Nom, d'un fâcheux accident, ayant été tué d'un coup de pied d'un de ses chevaux de sa voiture ", dit l'acte de décès ; obsèques en présence de Pierre FANNEAU, beau-frère, lui aussi marchand de toile à Antoigny.

1839 : Marie Gabrielle PAQUET (1810), cuisinière : née à la Chapelle-près-Sées (Orne), acte du 23 février 1810 ; mariée à Saint-Nom-la-Bretêche (Yvelines), le 12 septembre 1839, 11 heures. Cuisinière à Joyenval (Chambourcy, hameau, juste en face du désert de Retz) en 1839 avant d'arriver à la Bretêche. Fille de Marin PAQUET (1766ca), journalier à la Chapelle-près-Sées (Orne) en 1810, 1839, et de Jacqueline PLOT. Elle épouse Jacques ROBERT (1815), boulanger, originaire d'Orcemont (Yvelines, canton de Rambouillet), fils de Pierre ROBERT (1775), cultivateur, Marie Louise BERRURIER (~1775). Les témoins de son acte de mariage sont Eugène François SEILAZ, 38 ans, jardinier à Chambourcy/Joyenval, ami, et Alexandre Félix PÉROT, 31 ans, marchand épicier à Saint-Nom-la-Bretêche. Elle mettra au monde à Saint-Nom la Bretêche : Louise Félicité ROBERT (1840), Marie Arthémise Emma ROBERT (1843), et Ladoïska ROBERT (1845-1846).

1840 : Jacques Louis GODIN (1814-1840), maréchal-ferrant : né à Anceins (Orne), vers 1814 [selon acte de décès] ; déc. à Saint-Nom-la-Bretêche (Yvelines), le 2 février 1840, 5 heures. Compagnon maréchal-ferrant chez Louis Ferdinand CONTÉ, à Saint-Nom même, à son décès. Fils de Jacques Simon GODIN (1775/85-Anceins, 14 octobre 1838), et de Marie Catherine Victoire GIES. J'ajoute pour mémoire qu'on avait rencontré un Jacques François GODIN, chef de cuisine, peut-être arrivé en avant-garde : le 14 juin 1752, Jacques François GODIN, chef de cuisine de monsieur de FRÉTOT de LANTY, seigneur de Saint-Nom-la-Bretêche, et Marguerite Rosalie PARGATE, femme de chambre de monsieur de LANTY, parrain et marraine du fils d'un voiturier du village. Ce n’est pas une clause de style, dans la mesure où ce nom a déjà circulé dans la région avant 1700, par un homme venu du Theil.

1722 : Simon BUISSON, originaire d'Échauffour, épouse Marguerite DODÉ à Bois-d'Arcy.

1730 : Simon BUISSON, originaire d'Echauffour (Orne), épouse Catherine PÉRON à Bois-d'Arcy.

1763 : Marin François GODEFROY, originaire de Montmerrei (Orne), épouse Catherine Charlotte PÉRON à Buc.

1788 : Jacques Guillaume PICARD (1760-1837), jardinier, treillageur : né à Tournay-sur-Dive (Orne), 1760 [mention sur acte de décès] ; marié majeur à Saint-Nom-la-Bretêche, le 9 octobre 1788 ; déc. à Saint-Nom/la Bretêche, le 15 juillet 1837, 14 heures. Jardinier au château de la Bretêche en 1788 (pour la veuve de Philibert THIROUX de MONTSAUCHE), 1789, 1791 (toujours pour la même, veuve, remariée à FRANQUETOT de COIGNY), 1799 ; pépiniériste à la Bretêche en 1808 ; treillageur à la Bretêche en 1830, 1837. Fils de feu Guillaume PICARD, effilassier au bourg de Chamboy, et de feue Marie LEMOINE. Mariage en présence de Philippe ANTOINE, concierge du château de la Bretêche [muni du consentement paternel, acte par-devant Jean-Michel FOURNIER, notaire au bourg de Chamboy]. Il épouse Louise Clotilde DUBOIS (1768), nourrice, originaire de Saint-Nom-la-Bretêche, fille de Joseph DUBOIS (1732-1801), journalier, et d'Antoinette BUTANT (1736-1774). Son décès est déclaré par François Alexis PICARD, 48 ans, treillageur à Paris, rue du fossé Saint-Marcel n°25, son fils. Sa postérité : François Alexis PICARD (1789), Jean-Baptiste PICARD (1791), Antoinette Élisabeth PICARD, dite Virginie Antoinette (1799)

Génération suivante : François Alexis PICARD (1789), treillageur : né à Saint-Nom/la Bretêche (château), le 17 juillet 1789 : filleul de François TITREVILLE, bourgeois, et Rosalie TAILLARD, femme de Jean Louis VIRON, bourgeois de Paris/Saint-Sulpice, rue Rousselet. Treillageur à Paris 10è, rue Rousselet n°18, en 1829, 1830 ; treillageur à Paris, rue du fossé Saint-Marcel n°25, en 1837. Marié sans doute à Paris, avec Honorine TOUROUT Honorine. Postérité : François Alexandre PICARD (Paris 10è, 16 novembre 1829 - Saint-Nom/la Bretêche, 9 septembre 1830, 2 heures), mort à Saint-Nom, chez ses grands parents. Jean-Baptiste PICARD (1791-1851), treillageur : né à Saint-Nom/la Bretêche (château), le 30 janvier 1791 [filleul de Jean-Baptiste DUBOIS, jardinier de monsieur [RACINE] de MONVILLE, à Retz (désert de Retz, Chambourcy, Yvelines), et de Véronique Marguerite BUOT, fille majeure de Pierre] ; déc. à Saint-Dizier/asile départemental (Haute-Marne), le 13 avril 1851, 3 heures. Treillageur, venant de Bicêtre à son décès. Décès déclaré devant le maire de Saint-Dizier (Haute-Marne) Marc Amédée BOURDON, par Claude Justin VOISIN, 36 ans, économe de l'asile départemental, et Paul Auguste FOURNIER, 28 ans, employé de mairie {expédié à Saint-Nom la Bretêche pour mention dans le registre d'état civil par le maire HODANGER}. Antoinette Élisabeth, dite Virginie Antoinette PICARD (1799) : née à Saint-Nom/la Bretêche, le 27 ventôse an VII [dimanche 17 mars 1799, 10 heures] ; mariée à Limanton [Nièvre], le 20 octobre 1828. Elle a épousé François Marie LAVANCIER. Postérité : Louise Virginie Minette PICARD (1820). Sa fille est née à Saint-Nom/la Bretêche, le 19 mars 1820, 21 heures [mention marginale sur le registre d'état civil pour signaler le mariage de sa mère reportée à la demande de la préfecture de Versailles le 15 juillet 1846]

1802 : Louise Marie Madeleine LEROY (~1762-1828) : née à Pontchardon (Orne), vers 1762 ; mariée à Saint-Nom-la-Bretêche, le 2 vendémiaire an X ; déc. à Saint-Nom/la Bretêche, le 28 mai 1828, 10 heures. Fille de Philippe LEROY, et de Marie "VOCANU" [je pense que la transcription aura altéré le nom exact]. Elle épouse Toussaint Nicolas POULAILLER (1766), tailleur de pierre, originaire de Saint-Nom-la-Bretêche, fils de Laurent POULAILLER, maçon, et Marie Claude BARON (1727-1795). Aucune postérité. Décès déclaré par Laurent POULLALIÉ, 73 ans, tailleur de pierre, beau-frère, et Jean Alexis PAROT, 36 ans, sabotier, neveu par alliance.

1787 : Charles Auguste JOSSELIN (1787-1829), marchand de porcs : dit aussi Auguste ; à son décès, le patronyme est noté "JOUSSELIN", et les actes qui suivront s'en inspireront. Né à Champignolles (Eure), acte du 2 septembre 1787 ; marié à Saint-nom, le 10 avril 1813 ; déc. à Saint-Nom/la Bretêche, le 12 décembre 1829, 12 heures. Marchand de porcs à Saint-Sulpice sur Risle (Orne) en 1813 ; marchand de porcs à Saint-Nom en 1814 ; entrepreneur de terrasse à la Bretêche en 1827 ; marchand de porcs à la Bretêche en 1829. Fils de Guillaume JOSSELIN (1750/60-1813/28), marchand, et de Prudence d'ALLONGEVILLE (1750/60-1813-). Il épouse Agnès Élisabeth MALBESTE (1791), originaire de de Saint-Nom-la-Bretêche, fille de Pierre Laurent MALBESTE (1758-1800), bourrelier, et de Jeanne Élisabeth HUBERT (1769). Son père, marchand à Saint-Sulpice sur Risle, assiste au mariage. Postérité : JOSSELIN Geneviève Élisabeth (1814), Louis Auguste (9/17 mars 1818).

Génération suivante :

Geneviève Élisabeth, dite Denise Geneviève JOUSSELIN (1814), couturière :

née à Saint-Nom-, le 15 décembre 1814 ; mariée à Saint-Nom-la-Bretêche, le 10 juin 1837, 11 heures. Couturière à la Bretêche en 1837. Elle épouse Jean LAHAYE (1814), serrurier, originaire de Saint-Germain-en-Laye, fils de Pierre LAHAYE (1780/90-1837+), ferrailleur, et de Marie Christine GODEFROY (1780/90-1837+). Son mari est serrurier à Saint-Germain-en-Laye, rue de Louviers n°10, en 1837, puis serrurier à la Bretêche. Postérité : 

Élize LAHAYE (17/18 mars 1838), Adrienne Sophie Geneviève LAHAYE (Saint-Nom-la-Bretêche, 15 mai 1840).

1707 : Antoine LEROY (1675-<1735), charretier : né à Soligny [-la-Trappe, Orne], chatellenie de Mortagne-au-Perche, vers 1676 ; marié à Saint-Nom-la-Bretêche, le 27 juin 1707. Charretier pour Étienne DUMONTEL au hameau de Val-Martin en 1707, 1711 ; à Plaisir en 1725 et aux Clayes-sous-Bois en 1735 (il suit manifestement les DUMONTEL) ; peut-être devenu marchand aux Alluets-le-Roi en 1741 (incertitude entre homonymes). Fils de Julien LEROY (vivant en 1707), et de Marie BOULAY (décédée avant 1707). Mariage en présence de son patron, muni d'une procuration du 4 juin, venant du notaire François SAUGERON, de Saint-Marcel, paroisse de Saicherouvre [je n'ai pas identifié...]. Il épouse Élisabeth VERNEUIL (1675), originaire de Saint-Nom-la-Bretêche, fille de Noël VERNEUIL et de Élisabeth FRETEAU. Postérité : Antoine LEROY (Saint-Nom-la-Bretêche, 12 avril 1708, ni mariage, ni postérité à ma connaissance), Simon LEROY (Saint-Nom-la-Bretêche, 1er septembre 1711), tonnelier aux Clayes-sous-Bois (Yvelines) en 1735. Commentaire en raison d'un acte concernant apparemment son fils : "à Saint-Nom, le 4 septembre 1741, Antoine LEROY, marchand des Alluets-le-Roi, Philippe SOULAS et François GIFFARD, laboureurs à Villepreux (Yvelines), témoins au mariage de Catherine, fille de feu Louis LEROY, charretier, et d'Henriette MERCIER (1704-1769)". Louis devrait être un neveu d'Antoine (il est trop âgé pour être un troisième fils. 1707 : Antoine LEROY, charretier originaire de Soligny-la-Trappe (Orne), épouse Élisabeth VERNEUIL, de Val-Martin, à Saint-Nom la Bretêche.

1718 : Jean-Baptiste YVON, originaire de Mortagne-au-Perche (Orne), veuf de Marie CAILLER, épouse Marie ROSIER à Marly-le-Roi.